Oh Boy!.. Un conte moderne!

Le 23 novembre 2011, nous sommes allés à l'Espal, salle de spectacles de la ville du Mans, pour voir une pièce de théâtre mise en scène par Olivier Letellier, créée à partir du roman Oh Boy! écrit par Marie-Aude Murail.

Oh Boy!, l'histoire d'une fratrie abandonnée
Au début de l’histoire, Siméon, 14 ans, Morgane, 11 ans, et Venise, 5 ans, vivent heureux à Paris avec leurs parents.

Mais le père les quitte et la mère se suicide au Canard WC.

Les trois enfants sont convoqués chez la juge des tutelles où ils rencontrent Bart (26 ans)  et Josiane  (36 ans) leurs demi-frère et demi-sœur, qu'ils ne connaissent pas et que leur père a aussi abandonnés.

Ils apprennent à se connaitre mais Siméon découvre sa maladie : la leucémie.

La fratrie a très peur d'être séparée. Venise va souvent chez Josiane, Morgane est oubliée au foyer et Siméon est à l’hôpital.

Bart, jeune homme désinvolte, instable et qui ne voulait pas entendre parler des enfants, aide finalement Siméon à vaincre son cancer.

Josiane, elle, s’occupe des filles.

La juge des tutelles les réunit tous les cinq pour trouver un accord entre Bart et Josiane, qui se chamaillent tout le temps.

Josiane révèle alors à Bart que son père ne l'a pas abandonné : il est parti en ne sachant pas que sa femme était enceinte. Bart est soulagé. Il portait ce poids depuis toujours, qui l'empêchait d'avancer.

La tutelle est donnée à Josiane mais les filles vont vivre chez leur demi-sœur et Siméon avec Bart.
Pour ne pas séparer la fratrie, Morgane et Venise passeront un week-end sur deux et la moitié des vacances avec leurs frères. La famille est enfin réunie.

Le parcours initiatique de Bart, jeune homme qui refuse de grandir

Au début de l'histoire, Bart n'a pas de travail; homosexuel, il collectionne les aventures amoureuses; et il est surtout très immature: il ne peut donc pas accueillir les trois enfants.

Les enfants qui  débarquent dans sa vie et la maladie de Siméon aident Bart à grandir et à devenir responsable.

Sa responsabilité est de prendre soin de ces enfants qui ont le même sang que lui.

Ce qui l'empêchait de construire sa vie, c'était de croire que son père l’avait abandonné sans même avoir essayé de le connaître.

Quand Josiane lui apprend que leur père les a quittés alors qu'il ne savait pas que sa femme était enceinte, c'est un soulagement pour Bart: dans le spectacle, c'est matérialisé par une pluie de balles de ping-pong. Bart est heureux, ce poids sur son cœur s’est enfin envolé. 

Il peut désormais assumer sa vie, ses choix et ses nouvelles responsabilités.

Les deux acteurs qui interprètent Bart: L. ERDOGAN et L. LINGELSER

Imaginons la suite...

"J'imagine que Bart a déménagé pour prendre un plus grand appartement pour lui et Siméon , et en plus pour les petites qui viennent un week-end sur deux et la moitié des vacances .

Suite à l'invitation de Bart au docteur Monvoisin , il s'est passé bien des choses entre eux . Je pense  qu'ils vont adopter un enfant et aller aux Etats-Unis pour se marier... Sans oublier que  Bart a trouvé un travail sérieux et bien payé."

La musique de la pièce, arrangée par M. Plunian 

Coco Rosi, Animals

Darnafi, Dylan, Ema, Mallory, Samuel, Mme. Rousseau

"Opalka, le vertige de l'infini", exposition de peintures et de photographies

Le 21 novembre 2011, nous sommes allés à la Collégiale Saint-Pierre-la-Cour. Ce lieu historique de la ville du Mans accueille en ce moment une partie de l'exposition des œuvres de Roman OPALKA.

Cet homme, d'origine Polonaise par ses parents, a décidé à l'âge de trente quatre ans de peindre une suite de nombres croissants, de 1 à l'infini.
A partir de ce moment-là, il peint tous les jours et, après chaque séance, réalise son autoportrait à la même heure, selon le même angle, vêtu de la même liquette blanche.

Ainsi, il enregistre le temps qui passe et ses effets sur les êtres et les choses.
En 1972, il ajoute chaque jour 1% de blanc au grisé des chiffres jusqu'à peindre blanc sur blanc.

Il avait intitulé son œuvre "1965/1 -?": elle s'est terminée le 6 août 2011. L'artiste, qui vivait dans la Sarthe depuis quelques années, avait 80 ans. 

Comme R. Opalka, nous avons soumis nos portraits à l'usure du temps.

A l'aide de pastels - dégradés de blanc, gris et noir - nous avons modifié nos visages pour projeter notre image dans le temps.

 Comment serai-je à 20, 30, 40 et 50 ans?

Le front se ride, les paupières s'alourdissent, les yeux se plissent, le nez s'aplatit, les lèvres rétrécissent, les joues deviennent flasques: c'est l'usure du temps qui passe.

Scotty, Darnafi, Mallory, Ema, Dylan, Samuel

La Théorie de l’Evolution ou Comment l’Homme grandit

Nous sommes allés au Musée Vert le mercredi 16 novembre 2011.

Le thème de l’atelier était « L'évolution de l'Homme », mené par Philippe, l'animateur du musée.

Nous avons fait un travail sur des modelages de crânes d’hommes préhistoriques. Nous avons mesuré le périmètre crânien de chaque fossile, observé la forme pointue ou non de leur menton et l’épaisseur de leur arcade sourcilière afin de déterminer leur espèce et leur âge. 

Le but était de découvrir à quoi ressemblait l'Homme à la Préhistoire. Il y a eu beaucoup d'espèces d'hommes avant nous. Il y a eu en tout premier (- 4,2 Millions d'années jusqu'à 2,5 Millions d'années avant JC) l'Australopithecus africanus.  Ensuite (de 2,7 Millions d'années à 1 Million d'années avant JC)  nous avons le Paranthus boisei.

Après arrive L'Homo habilis (de 2,5 Millions d'années à 1,6Millions d'années avant JC). L'homme habilis était plus habile de ses mains : c’est lui qui a fabriqué les premiers outils. Ensuite vient l'Homo erectus (de 1 Million d'années à 0,3 Millions d'années avant JC). L'Homo neanderthalensis   vit de 0,25 Millions d'années à 0,028 Millions d'années avant JC . Et pour finir nous avons l'Homo Sapiens de 0,12 Millions d'années jusqu'à aujourd'hui. Nous sommes des Homo Sapiens.

Homo Habilis

Homo Erectus

Homo Sapiens

 D abord Philippe a mis des reconstitutions de crânes d hommes préhistoriques devant nous. Après il nous a donné une ficelle, une feuille avec les photographies des crânes, un mètre pour mesurer leur périmètre. On a reporté nos mesures au tableau : on a alors constaté qu'au cours de l'évolution, les crânes ont grossi. Cela  est dû à la découverte du feu. Cette découverte a en effet permis aux hommes de faire cuire la viande et ainsi de mieux assimiler les protéines. Le cerveau a grossi, le crâne aussi, le corps s'est développé: l'Homme a grandi!

L’espérance de vie s’est aussi allongée grâce au feu car ils s’en sont servis pour se protéger des animaux sauvages et pour se mettre au chaud.

 Nous avons appris qu’avant nous, il y avait déjà des hommes sur terre. Nous avons aussi découvert que, contrairement à ce qu’on pense, l’Homme ne descend pas du singe : nous avons juste un ancêtre en commun.

Reconstitution d'Australopithecus

  Glossaire :

- la paléontologie: science qui étudie les organismes disparus à travers leur fossiles

- l'archéologie: étude des civilisations antiques par l'analyse des vestiges

- la préhistoire: période de l'histoire de l'humanité avant l'apparition de l'écriture / science étudiant cette période

- un fossile: qui est extrait ou qui provient du sein de la terre. Géologie : se dit d'un reste ou d'une empreinte de corps organiques conservés dans les dépôts sédimentaires.

Qu’est-ce qu’un musée d’histoires naturelles ?

Un musée d'histoires naturelles est un musée qui conserve et présente des collections de sciences naturelles (botanique, géologie, zoologie, climatologie) mais aussi fréquemment d'anthropologie (ethnologie, préhistoire) ou d'histoire des sciences.

Dans les pays francophones, ces musées ont été souvent désignés sous le vocable « muséum ».

Les musées d'histoires naturelles de renom ont trois grandes fonctions complémentaires:

- le développement de la connaissance scientifique

- la pédagogie et l'enseignement

- la conservation, la gestion et la mise à jour de collections.

On en compte une vingtaine en France, le Musée Vert de la ville du Mans en fait partie.

Darnafi, Dylan, Ema, Mallory, Samuel, Scotty

Biro ATILA, le peintre des couleurs

Date : Lundi 7 nombre 2011

T hème de la sortie : atelier modelage à partir d’une peinture de B. ATILA

Qui organise ? Le Musée de Tessé de la ville du Mans et Mme Rousseau

Qui est présent ? Dylan, Ema, Scotty, Darnafi, Samuel

Qui intervient ? Fabienne, l’animatrice du musée

 

Biographie du peintre ATILA :

TILA (Attila BIRO, dit) est né le 20 février 1931 à Budapest. En 1944, à treize ans, il quitte la Hongrie avec sa famille. Après un bref séjour en Autriche, il vit en Allemagne de 1945 à 1958.

Atila commence ses études d'architecture en 1951 à l'école nationale supérieure des Beaux Arts de Paris. Il les termine en 1958 à Stuttgart.

Naturalisé français en 1970, Atila poursuit son oeuvre à Paris jusqu'à sa mort (en 1987, à l'âge de cinquante-six ans).

De 1959 à fin 1973, Atila travaille auprès de plusieurs agences parisiennes où il participe à d'importants projets d'architecture ou d'urbanisme dont celui du quartier de la défense à Paris.

Il concrétise son sens de la couleur et du monumental dans de nombreux espaces publics en utilisant des techniques et des matériaux très divers. Il était très attentif au passage de la lumière dans ses œuvres.

Atila s'intéresse à plusieurs domaines artistiques mais finalement il s'affirme principalement dans la peinture à l'huile et l'aquarelle.

Une vingtaine de musées ont fait l'acquisition de ses œuvres. C'est une de ses toiles que nous avons vue au musée de Tessé.

Peintures d'Atila dans une brocante baroque parisienne

Le Don, Atila (taille: 499 * 373)

Cercles chromatiques en pâte à modeler

Fabienne, l’animatrice, nous a présenté une des toiles du peintre Atila, acquise par le musée de Tessé. Sur cette peinture, il y a un visage sur un fond multicolore. Les couleurs sont disposées selon l’ordre chromatique, qui reprend les couleurs de l’arc-en-ciel.

On est parti de cette peinture pour réaliser nos propres modelages.

Les couleurs primaires sont le rouge, le bleu et le jaune. Pour obtenir des couleurs secondaires, nous avons mélangé les couleurs primaires. Le vert, par exemple, est constitué de bleu et de jaune. Pour obtenir des couleurs tertiaires, il faut mélanger des primaires et des secondaires. Pour preuve, le marron se forme en mélangeant du orange et du bleu. On a ainsi créé un dégradé de couleur.

Ensuite, nous avons dessiné une figure géométrique sur notre feuille et séparé l’espace en trois parties. Enfin, nous avons rempli ces différentes parties avec la pâte à modeler en respectant le cercle chromatique. Fabienne nous a montré plusieurs techniques pour appliquer la pâte : on l’a roulée puis aplatie.

Globalement, nous avons eu du mal à apprécier ce genre de peinture : Dylan les trouvent trop abstraites ; Darnafi n’aime pas les formes géométriques en peinture ; Samuel, lui, a aimé le jeu des couleurs et Ema ne sait pas expliquer ce qu’elle a ressenti à propos de ces œuvres.

L’atelier au musée nous a par contre appris plusieurs notions sur les couleurs et le passage de la lumière dans une œuvre d’art.

Nos réalisations en pâte à modeler. De haut en bas et de gauche à droite: Mme. Rousseau, Samuel, Darnafi, Dylan, Ema et Scotty